Voiture autonome : quel avenir ?

Le secteur de l’automobile est en perpétuel mouvement. Il se renouvelle et s’appuie sur la technologie pour proposer des prototypes de véhicules dans l’air du temps. La voiture électrique et la voiture hybride font déjà partie du paysage automobile, peut-être que demain le véhicule 100 % autonome bouleversera nos habitudes de conduite. Quel avenir pour cette révolution mécanique ? Quel est le futur de la voiture autonome ? Éclairage.

 

Qu’est-ce qu’un véhicule autonome ?

Le véhicule autonome est un véhicule à délégation de conduite totale ou partielle. Il est capable de rouler à la place du conducteur. Cependant, pour la conduite à délégation partielle, une intervention humaine est nécessaire dans certains cas.

Le véhicule autonome est doté de capteurs numériques (caméras, radars, etc) qui fournissent des données qui sont ensuite traitées par des logiciels qui peuvent reconstituer la situation routière. Les caméras servent à identifier les feux, les panneaux de signalisation, les marquages au sol, etc.

Les radars ont différentes fonctions. Par exemple, le radar lidar repère les autres véhicules. Quant au radar longue portée, il signale la position et communique la distance des autres voitures. Le véhicule autonome a un GPS pour lui fournir les meilleurs itinéraires. Grâce à l’intelligence artificielle, la voiture autonome s’adapte parfaitement à son environnement. Elle peut gérer ses propres fonctions : freinage, accélération, changement de route, évitement d’obstacle, etc.

 

L’info bonus La SAE (Society of Automotive Engineers) a mis au point une classification des différents niveaux d’automatisation de la conduite. Il en existe 6.Niveau 0 : aucune assistance à la conduite. Le conducteur gère entièrement la conduite. Niveau 1 : assistance à la conduite. Niveau 2 : autonomie partielle à la conduite. Niveau 3 : autonomie conditionnelle Niveau 4 : grande autonomie Niveau 5 : autonomie complète du véhicule Source : avatacar

 

Les perspectives d’avenir de la voiture autonome

 

En 2021, la France a publié un décret pour encadrer la conduite des voitures autonomes et définir ainsi le degré de responsabilité du conducteur et du véhicule autonome lors d’un sinistre. Depuis la rentrée 2022, des voitures autonomes de niveau 3 circulent sur les routes de France. Les conducteurs ont la possibilité de lâcher le volant sous certaines conditions : ils doivent se trouver sur des voies sans piétons ni cyclistes et possédant des séparateurs entre les différents sens de circulation et ne pas dépasser 60 km/h.

La voiture autonome est une véritable révolution dans le monde de l’automobile même si le rêve d’une voiture 100 % autonome soulève des problèmes financiers et techniques. Les investisseurs pour le développement de cette technologie sont encore très frileux en Europe alors qu’ils sont beaucoup plus ouverts aux États-Unis. L’autonomie totale de la voiture s’applique à un contexte défini, il semble utopique aujourd’hui de mettre au point un système capable de parer à toute situation que ce soit sur une route nationale ou une route de campagne sans aucune intervention humaine. Affaire à suivre !

 

Bon à savoir Si le véhicule semi-autonome offre une possibilité de conduite plus fluide, on n’est jamais à l’abri d’une panne mécanique en plein trajet. Opteven propose alors une garantie panne mécanique qui prend en charge les réparations. Rouler zen devient possible !